mardi 28 juin 2011

Solitude


Perdue dans sa solitude,
L'héroïne avance,
Et dans un geste dont l'amplitude,
Annonce sa semence,
Elle le bannit.


Dans l'effroi et l'horreur,
Pourvu qu'il comprenne,
Ce geste de peur;
D'une enfantine reine,
Contre un ancien ami.


Ô grâce quel royaume!
Si petit et pourtant si vaste,
Protégé par ce grand dôme,
Des idées extérieures et néfastes,
Celui de son esprit!


Maintenant si faible et tant lacéré,
que même l'amitié y est un méfait.
Je vous prie de reconnaître,
Qu'il est improbable l'espoir de renaître,
Après la perte d'un ami.

1 commentaire:

  1. J'adore le fond du blog au fait ! Et ton écriture, wouah ! Le jour où j'écrirais des poèmes aussi beaux que les tiens je serais fière !

    Ps: C'est le (en fait si) qui fait toute la différence.

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