jeudi 30 juin 2011

Tu me prends


Tu me prends,
Tu me murmures de belles choses,
Tu me fais voir la vie en rose,
Mais tu me mens.


Tu me prends,
Moi, mon coeur tout entier,
Tu me donnes l'amour, tu me promets,
Mais tu me mens.


Tu me prends,
Avec toi tout est si beau,
Mais tu me mens.


Alors pourquoi, pourquoi je reste ici,
A te regarder m'insulter par tes faux mots,
Pourquoi mon amour coule-t-il à flots?


J'ai une idée et je vais te le dire,
Même si peut être cela va me nuire,
C'est que quoi qui se passe,
Que quoi que tu me fasses,
Je ne pourrai jamais me passer de toi.

mardi 28 juin 2011

Solitude


Perdue dans sa solitude,
L'héroïne avance,
Et dans un geste dont l'amplitude,
Annonce sa semence,
Elle le bannit.


Dans l'effroi et l'horreur,
Pourvu qu'il comprenne,
Ce geste de peur;
D'une enfantine reine,
Contre un ancien ami.


Ô grâce quel royaume!
Si petit et pourtant si vaste,
Protégé par ce grand dôme,
Des idées extérieures et néfastes,
Celui de son esprit!


Maintenant si faible et tant lacéré,
que même l'amitié y est un méfait.
Je vous prie de reconnaître,
Qu'il est improbable l'espoir de renaître,
Après la perte d'un ami.

lundi 27 juin 2011

Toi


Comme le sang qui coule dans les veines,
Comme le vent qui jaillit dans la plaine,
Comme l'eau qui court vers l'océan,
Tu es vital pour moi.


Comme la céphalée à sa verveine,
Comme l'on se délivre de ses chaînes,
Comme la blessure a ses pansements,
Tu es ma guérison.


Comme le peintre a ses couleurs,
Comme l'écrivain a sa plume,
Comme le peintre a ses rêves,
Tu es mon inspiration.


Comme le soleil et la Lune
Comme le Noir et le Blanc,
Comme le Gentil et le Méchant,
Tu me complètes simplement.
Je t'aime.

Passion empoisonnée


Ma main court sur le papier,
Les mots m'échappent,
Je n'ai plus aucune volonté,
Mon contrôle dérape.


Enchaînée par ma créativité,
Je vois les mots qui s'inscrivent,
Mus par ma main incontrôlée,
De mon corps à l'âme en dérive.


Libérez-moi de ce fléau incessant,
Libérez-moi de la fausse poésie,
Libérez-moi de ces mots brûlants,


Sauvez-moi de cette litanie,
Sauvez moi de cet assouvissement,
Sauvez ma liberté, sauvez ma vie.

Un songe passager



Le soleil s'infiltre par mes paupières lourdes,
Comme l'eau coulant par la fente d'une gourde,
La patte des criquets gratte leur ventre rond,
Mélodie se mélangeant aux différents sons.


Dans la fine senteur des fragrances d'été,
J'inhale abondamment la douceur de l'air frais.
Et me laisse porter par des idées futiles,
Comme voyager ou avoir une vie facile.


Il faut avouer que rêver peut être bon,
Mais pour avancer il faut garder sa raison,
Je laisse la rêverie au nobles poètes,
En abandonnant ici tout rêve en quête.